Le monde magique d'Arckalésia
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 L'origine des Temps

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Le Conteur
Gardien du Temps et des Livres Sacrés
Le Conteur


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MessageSujet: L'origine des Temps   L'origine des Temps Icon_minitimeSam 23 Aoû - 12:49

L'origine des Temps et le Commencement du Monde.


« L'aventure débute bien avant que vous, humains, ne viennent en ce monde par le biais d'un portail vous menant à nous. Oui... Bien au delà de mes souvenirs, l'histoire remonte à plusieurs millénaires. Trop pour qu'une créature rachitique et vieille comme moi puisse s'en rappeler sans omettre des détails importants et vous la conte telle qu'elle s'est passée exactement. Pourtant sachez une chose, ce lieu regorge d'un pouvoir divin mué par deux énergies impalpables, symbole même du bien et du mal, des ténèbres et de la lumière. De leur bataille, les chaînes du destin tissent de nombreuses toiles sur notre avenir, nous laissant la possibilité du choix entre nos mains. Cela est peut être le moyen de nous rendre plus vivant et nous permettre de nous rendre compte de nos erreurs commises ? De nous montrer la capacité d'être proche de la nature ? Que cela soit l'un ou l'autre, le mystère reste entier et personne ne pourra y répondre par des mots justes...

Comment ? Vous êtes avide de découvrir le pourquoi du comment de ces mystères ? Je suis ravi de voir que vous, mortels, puissiez ressentir le besoin de montrer tant d'intérêt à l'histoire d'Arckalésia ainsi que moi. J'accepte de vous aider. Ne soyez pas surpris, mon esprit ne peut se souvenir du passé mais les livres si. Ils sont éternels et retracent avec efficacité les méandres des temps anciens. »


L'elfe rabougris caché par sa capeline se releva, ses cheveux de neige retombant sur son visage masqué trahissaient sa vieillesse. Ses mains squelettiques effleurèrent la surface d'une multitude de reliures tout en bougonnant.

« Où ai-je bien pu le ranger la dernière fois ? Je l'ai utilisé il y a quelques siècles de cela.
Soyez patient ! Laissez moi le temps de le retrouver. Cornéus n'est jamais là quand j'ai besoin de lui. »


Un croassement parvint à ses oreilles attirant son attention. Son regard vide se posa sur un corbeau aux plumages gris. Cela était surprenant que malgré son allure rachitique, l'oiseau puisse encore voler. A ses pattes, un recueil recouvert d'une épaisse protection de cuir reposait là. Des grains de poussières rendaient l'écriture du titre illisible. Un sourire illumina le visage de l'ancien devant la découverte. Il souffla dessus, faisant voler la poussière accumulée par les âges, et ses doigts caressèrent les bords de cuir comme si ce tome était la plus belle merveille du monde.

« Venez ! Approchez donc ! N'ayez crainte, il ne va pas vous manger. Une mise en garde avant que je ne l'ouvre. Il est tissé d'une magie mystique qui vous absorbera à l'intérieur de ses pages.
Moi ? Non, aucune chance. Vous verrez par vos yeux ce que de nombreux maîtres, au cours de chaque génération, ont vécu et vu. Maintenant, il est temps que vous partez pour un long voyage. »


Précautionneusement, l'immortel releva la couverture du livre, provoquant un étrange phénomène qui aspira tout curieux à l'intérieur de ses pages pour une destination inconnue de tous. Les rouages du temps leur sera découvert au grand jour, révélant les vestiges d'un passé qui changea la vie de tous. Des frissonnements traversèrent les entrailles des visiteurs, semblables à des piqûres d'abeilles. La chair de poule s'insinua en chaque être pendant le changement de dimension.

Le paysage changea radicalement, prenant une teinte chaotique. L'atmosphère devint lourde, oppressante tandis que des cris et des râles d'agonies se répercutèrent aux creux des oreilles. Partout, la peur, le doute se mêlaient aux relents de la mort. Aucune lumière d'espoir, aucune chance de survie se peignaient sur les visages des guerriers rassemblés sous la même bannière, afin de combattre le mal ensemble. Des elfes, des nains, des orcs liés à de puissantes entités aériennes, terrestres et aquatiques livrèrent bataille contre le destructeur, le mal incarné à l'état pur. Des corps s'éventrèrent par ses griffes aiguisées, souillant la terre d'entrailles tièdes et sa bouche criait son envie de sang. Rien ni personne ne l'arrêtait. Sa traversée sanguinaire laissait des forêts dévastées, des villages anéanties et des monticules de cadavres.



L'écart de puissance entre les fiers maîtres et Sùrions à cette bête recouverte du manteau abyssale était celle entre le ciel et la terre. Imaginez vaincre cette chose, née d'un esprit dérangé revenu de la pure folie ! La moindre entaille créé par les éléments combinés, les armes ressemblaient fort à des piqûres de moustiques, alimentant sa rage déjà bien dévastatrice.
Utilisant le chaos et la peur qu'il inspirait, la création abattait froidement ses opposants en y prenant un plaisir malsain. L'odeur des chairs décomposées l'extasiait au plus haut point, le ravivant dans sa quête de destruction massive. Bientôt, sur toute l'armée se battant courageusement, ils n'en resteraient qu'une poignet affaiblie, abattue, démoralisée, les yeux hagards. Perdant tout espoir, les derniers survivants comprirent que tout restait vain et même les prières n'empêcheraient pas ce monde de sombrer dans les ténèbres éternelles. Résignaient à leurs sorts, tous attendaient que leur ennemi leur retire la vie jusqu'à ce qu'une voix ne les sortent de leur torpeur.


« Beaucoup de vie comptent sur nous et vous. Vous capitulez ? Êtes vous donc si lâches pour abandonner même vos enfants à la mort, vos femmes se faire violer par votre ennemi ? Une défaite fait souffrir mais tant que la vie coule dans vos veines, il faut se battre car rien n'est acquis. »

Cette litanie eut l'effet voulue. Elle réussit à raviver l'étincelle de force en chaque âme qui pensèrent aussitôt aux rires de leurs enfants, la voix tant aimée de l'âme sœur. Mués par les souvenirs chaleureux, tous levèrent des visages fatigués vers les astres pour contempler la guerrière fièrement assisse sur sa monture. Un dragon aux écailles flamboyantes, comme un feu vous réchauffant dans la nuit, battait des ailes suffisamment fort pour repousser le cours du vent. Sa queue épaisse et musclée, recouverte de pics, battait l'air tandis que son regard perçait le lointain. Mais cela ne montrait rien la vision de sa maîtresse. L'elfe de Nuit affichait le symbole de la détermination, sa chevelure obsidienne ondoyait autour de son visage, dessiné de traits fins et épurés, donnait d'elle un tableau enchanteur pouvant subjuguer si cela ne se passait pas sous un paysage apocalyptique.

L'apparition, seulement armée d'une épée et d'un arc, bondit sur la tête de son ennemi, enfonçant sa lame profondément à l'intérieur de la chair. Comme animés par ce geste, les rescapés s'attaquèrent à la bête, secourant la jeune femme projetée à terre. Un sourire sur ses lèvres, ses doigts prirent en main son arc et encochèrent deux uniques flèches. Murmurant une incantation, ses projectiles devinrent des flammes ardentes perforant les yeux de son ennemi. Malheureusement, le démon refusait que les portes de l'abysse ne l'emprisonnent à jamais à l'intérieur de son étau. Ouvrant ses ailes, la force de la nature se déchaîna, absorbant toutes âmes, sauf une : la Sage de la Nuit. Son allié fidèle l'avait protégé en la recouvrant de son étreinte. De ses babines entrouvertes, du liquide carmin s'échappait et son souffle rauque trahissaient ses fractures et blessures internes. L'immortelle caressa sa gueule du bout des doigts, tandis que de ses yeux, des larmes de cristal perlaient. Elle ne connaissait qu'un unique moyen pour en venir à bout, un sort interdit qui demandait le sacrifice d'une âme forte, la sienne.

Qu'il en soit ainsi ! Le sort reposait sur ses épaules et une hésitation de sa part condamnerait sa progéniture à sa perte. Ce serait indigne d'une mère d'offrir à son enfant un avenir enchaîné par la peur et la crainte de mourir le lendemain. Le souffle du vent caressait sa joue en signe d'un dernier adieu et la promesse de jours meilleurs. Impartiale, la mage joignit ses mains près de sa poitrine, assemblant les pouvoirs mystiques parcourant ses veines. L'essence de son être forma une orbe chargée de son souhait, la paix en ce monde, lumineuse comme les rayons de l'astre solaire. La sphère se nourrissait de sa vie. Les secondes s'écoulant ensuite semblèrent interminables lorsque des griffes s'emparèrent de ses membres. Le corps douloureux, les os se brisant un à un, semblait devenir une torture insignifiante à ses yeux. Fermant ses paupières, un sourire sincère illumina son visage au dernier instant, puis le vide. Un éclat opalin traversa les nuages, arrachant un cri à la terre et aux cieux tout en absorbant le destructeur. Le soleil perça les nuages de la haine, éclairant le corps inanimé de la guerrière, qui, par sa vie, sauva le monde. Son épée reposait près de ses doigts inertes. D'un soupir, elle disparue en poussière.



Sur cette dernière vision, les cieux s'ouvrirent, aspirant une nouvelle fois les curieux dans l'espace temps, les ramenant à leur dimension propre. Le conteur solitaire caressait du bout de ses doigts le plumage de son sùrion en contemplant son antre. Gardien du temps et des souvenirs, il n'avait le droit au repos. Lui seul pouvait comprendre les écritures transcrites dans l'ancien dialecte des elfes, des hommes. Ainsi, il restait protégé de la mort.
Bénédiction ou Malédiction ? Une question qui restait hélas sans réponse. Les recueils entreposés sur les tables, les étagères demeuraient ses seuls amis éternels, recouvert d'une pellicule de poussière, déposait par les années qui s'écoulaient sans cesse.

Se relevant doucement, il se retira de ses pensées éphémères. Son masque opalin cachant ses traits empêchait quiconque de lire le moindre doute. Sa voix caverneuse accueillit les voyageurs hagard sur un ton qui trahissait son amusement devant l'état qu'ils affichaient.


« Avez vous fait un bon voyage à travers le temps ? Je vois que vous êtes légèrement surpris de découvrir que l'histoire de ce monde est bien loin de vos contes de fées.
C'est exact... Les terres d'Arckalésia n'ont pas connu qu'une douce paix. Bien au contraire. Oui.... Elle a connu de nombreux déchirements entre les différentes races existantes, qui pour certaines, affichaient leurs suprématies sur les autres. »


L'ancien fit place au silence, mué par les souvenirs de sa jeunesse bercée par des conflits intérieurs et les relents de la mort. L'elfe se doutait amèrement que ses visiteurs poseront de nombreuses questions sur la bête ainsi que la jeune guerrière. Et pour finir, sur le mystère du portail les ayant amenés en ces lieux. Il était dur de retracer avec perfection le passé et les souvenirs impérissables qui demeuraient en son sein mais là était son devoir.
Montrant des chaises de sa main en une invitation muette de s'asseoir, il se lança dans l'explication précise de la suite de l'histoire. Sur les siècles suivant le sacrifice de la Sage de la Nuit et le début d'une ère de paix courte.


« Ce que vous avez pu voir à l'intérieur des pages du livre fut la bataille qui changea radicalement la vie de tous. Mais aussi qui relate la confrontation sanglante entre le destructeur et une elfe que tous connurent sous le nom de Sage de la Nuit. Jamais personne ne su d'où venait le destructeur. Pour certains, il s'agirait en fait de la colère du dieu des ténèbres, pour d'autres il n'est autre que le fruit de l'énergie malsaine qui hante Arckalésia. Selon moi, la seconde supposition serait la plus probable même exacte.
Quant à la Sage de la Nuit, elle faisait partie des rares représentantes de la caste des mages de la dent d'argent. Des êtres possédants des pouvoirs mystiques ressemblant fort au divin malgré le fait qu'ils ne soient immortels ainsi que des connaissances abouties sur les mystères des différentes vies animales et végétales. Les rituels anciens ne sont qu'une partie des capacités qui font d'eux des sorciers recherchés et jalousés. On ne devient pas l'un d'eux facilement.

Vous voulez savoir si le vœu de la jeune mage s'est réalisé ? Il eu bien une période de paix mais courte. Trop courte. Puis la stupidité d'un maître avide de prendre le pouvoir en ce monde causa de grande perte. Utilisant la magie noire dans le but de faire revenir la bête du chaos enfermée par un sceau, il échoua, happé par les portes de la mort. Son entité, une succube, resta seule et perdue durant de longues années. Aucun sùrion ne peut subsister sans son maître sans devenir fou et elle n'échappa pas à la règle. C'est ce qu'il advient d'O-Yama jusqu'à ce que la haine envers ses pairs ne la ronge. Mué par ses obsessions de conquête, ses griffes tuèrent, broyèrent, percèrent la chair et les corps afin de se créer une armée de ses pairs. A force de barbarie, les membres la suivant sont, sans conteste, abondants. Tout ceci date d'un millénaire.

Votre venue en ces terres n'est que le fruit d'un portail amenant des guerriers pour l'ultime bataille. Ce sera à vous de voir le chemin que vous désiriez prendre.
Le bien, le mal.
Tout en sachant, que la descendante de la Sage de la Nuit veille. »
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