L'aubergiste entendant le cafardum dehors s'en moquait totalement. Pour lui, tout ce qui comptait se trouvait être ses clients qui le payaient bien et lui permettaient de profiter d'une vie facile. C'est à ce moment que la porte s'ouvrit brusquement laissant entrer un petit être. L'homme, grand, musclé, s'approcha de lui et se massa sa barbe de quelques jours. Se demandant se que faisait un nain dans son auberge, il l'observa des pieds à la tête. Entendant sa demande, le mortel se frotta les mains rien que de penser aux doux tintements des pièces d'or qu'il recevrait. Poliment, il s'inclina devant Arkin et s'adressa à lui de sa grosse voix caverneuse.
- Bien le bonjour cher nain !! Je me prénomme Gardias, aubergiste de père en fils. Vous vous trouvez ici, dans mon auberge le dragon de feu, nom donné en souvenir de l'un des magnifiques tueurs de moutons que j'ai massacré à coup de hache. La route entre vos terre et la nôtre a du être longue. Ayant beaucoup voyagé, je sais la fatigue que ça provoque. Prenez place à une table, je demanderais à la serveuse de vous servir. Une jolie poulette, je peux vous le garantir. fit il avec un magnifique sourire.
Gardias laissa Arkin seul et chercha dans la salle la jeune serveuse. La trouvant en train de servir des bières aux clients, l'aubergiste posa sa main sur son épaule et lui demanda gentiment de s'occuper du nain. Celle-ci, une jeune femme d'une vingtaine d'années, les yeux plus sombres que la nuit et les cheveux de blé lui obéit. Avec grâce, Selena sourit au voyageur. Pendant que sa serveuse s'occuper du client l'aubergiste sortit et donna à manger au centaure. La vue d'une telle bête ne l'effraya aucunement. Il resta un long moment à observer ses muscles saillants contrastant avec sa belle robe. Fier de lui, il laissa le Sùrion seul pour revenir s'asseoir à sa place habituelle, surveillant qu'aucun client ne se batte et détruise son auberge.
- Bonsoir, ami nain. Pouvez vous vous mettre à une table pour que je puisse m'occuper de vous ? Je peux vous avouer que cela fais un moment que je n'ai rencontré un membre de votre race. Depuis que je suis toute petite je pense.